EDMONTON, LE 17 JUILLET 2020 – C’est avec une immense satisfaction que l’ACFA a appris que des questions linguistiques seront ajoutées au formulaire court du recensement dès 2021 afin de dénombrer adéquatement les ayants droit en vertu de l’article 23 de la Charte canadienne des droits et libertés. Ces modifications permettront, notamment, à nos communautés et à nos conseils scolaires francophones d’avoir enfin accès aux données correspondant à la demande potentielle totale des écoles de langue minoritaire.

« Voilà plus de trois ans que l’ACFA milite activement pour que ces modifications soient apportées au recensement. Il s’agit d’une importante victoire pour notre communauté ! Je félicite et remercie sincèrement le Premier ministre Justin Trudeau, la ministre Mélanie Joly et le ministre Navdeep Bains qui ont fait preuve de leadership dans ce dossier afin de régler une injustice qui date depuis près de 40 ans. Imaginez l’impact que ceci aura lors de la construction des futures écoles francophones en Alberta ou de la livraison des services en français. Je suis optimiste et excitée par l’avenir prometteur qui est devant nous ! »

Sheila Risbud, présidente de l’ACFA

Cette décision du gouvernement fédéral viendra également appuyer la mise en œuvre du récent jugement de la Cour suprême du Canada dans le dossier de l’éducation francophone en Colombie-Britannique qui a déterminé que les minorités linguistiques ont droit à leurs propres écoles de qualité équivalente et ce, peu importe leur taille.

Rappelons que l’ACFA, en collaboration avec la Fédération des conseils scolaires francophones de l’Alberta (FCSFA), a déposé le tout premier mémoire d’envergure sur les modifications nécessaires au recensement, en février 2017. L’ACFA a déposé un second mémoire en mars dernier afin d’expliquer pourquoi les questions linguistiques devaient absolument se trouver dans le formulaire court. En plus d’avoir été invitée à témoigner à plusieurs reprises devant divers comités, l’ACFA a rencontré et écrit à de nombreux élus, sénateurs et acteurs impliqués dans le dossier. Récemment, l’ACFA a mobilisé la communauté et les organismes francophones de l’Alberta à prendre part à une campagne de lettres, initiée par la Fédération des communautés francophones et acadienne (FCFA) du Canada, pour sensibiliser le gouvernement fédéral à l’importance de ces modifications. L’ACFA remercie tous les gens qui ont contribué, au fil des ans, à ce succès.

Depuis 1926, l’ACFA est l’organisme porte-parole de la communauté francophone de l’Alberta. Son rôle est de faire valoir les intérêts de cette dernière et d’assurer son développement global.

Communiqué