Les points forts
Tout au long de cette revue, les forces de la communauté francophone ont été soulignées. Les points forts exprimés sont résumés ci-dessous:
Les points forts
Un grand nombre d’organismes de la communauté francophone œuvrent dans le secteur social et de la santé mentale
Les organismes de la communauté francophone offrent un grand nombre de services sociaux et de santé mentale aux parlants français en Alberta. Malgré un manque de ressources, ces organismes réussissent à combler certaines lacunes et réussissent à lier les personnes aux services disponibles.
Il y a une sensibilisation accrue aux disparités au sein des services sociaux et de santé mentale
Bien que les ressources et les services ont été limités pendant la pandémie de COVID-19, il a été noté que la pandémie a contribué à mettre l’accent sur les disparités et les défis importants associés aux services sociaux et de la santé mentale en Alberta. Cela a entraîné une augmentation récente du financement des services sociaux et de la santé mentale.
Il existe des pratiques exemplaires au Canada qui peuvent être mises à profit pour les Albertains.
Il a été noté qu’il existe un certain nombre de pratiques exemplaires au Canada qui peuvent être mises à profit pour améliorer les services sociaux et de la santé mentale en Alberta. Les exemples récurrents mentionnés inclus: Tao Tel-aide, les services mobiles, les courtiers en santé multiculturelle, et les manoirs francophones.
Les observations clés
Plusieurs observations clés récurrentes ont été relevées au cours de cette revue. Ces observations sont détaillées dans les pages suivantes et ont été sélectionnées en fonction des résultats de la recherche, des consultations, des sondages et d’un forum communautaire.
Il y a un manque d’accès aux services sociaux et de la santé mentale en français
Cette revue a identifié qu’il y a un manque général de services sociaux et de la santé mentale accessibles en français en Alberta. De nombreux intervenants ont identifié que l’accessibilité est un obstacle important au sein du système et qu’il y a un manque de ressources en français ainsi qu’un manque de sensibilisation générale aux services et soutiens en français disponibles. Les intervenants ont suggéré que les services en français sont rares dans les centres urbains, et souvent inexistants dans les régions rurales.
Ces observations sont appuyées par les résultats du sondage. Les répondants ont évalué dans quelle mesure ils croyaient que les services sociaux et de la santé mentale étaient accessibles. Le diagramme à droite démontre que 50 répondants ont indiqué qu’ils croyaient que les services généraux et les soutiens étaient extrêmement difficiles à accéder et que quatre (4) fois plus de participants ont indiqué qu’il est extrêmement difficile d’accéder aux services en français.
La difficulté d’accès et le manque général de service en français, a été validé comme une observation clé du forum communautaire et a été identifiée comme étant 1 des 2 thèmes les plus importants discutés.
Améliorer l’accès aux soutiens en santé mentale est un besoin prioritaire
La santé mentale était un sujet de discussion important tout au long de cette revue. Les intervenants ont indiqué que les services et soutiens en santé mentale étaient l’un des besoins émergents le plus prioritaires pour la communauté. Il a souvent été suggéré qu’il est difficile de trouver des services généraux de santé mentale et qu’il devient encore plus difficile, souvent impossible, de trouver des services de santé mentale en français accessibles et abordables.
Augmentez les ressources de prévention et la promotion du bien-être, ont été les sujets les plus discutés au courant des consultations. Les mesures préventives, telles que les cours de santé mentale dans les écoles, ont été identifiées comme un facteur essentiel de réussite à long terme.
De plus, les services de rétablissement ont été identifiés comme un besoin prioritaire, car il a été suggéré que le rétablissement, surtout dans le contexte de la toxicomanie, n’est pas encore une priorité au sein de la communauté francophone.
Ces observations ont été renforcées par les résultats du sondage, où les répondants ont indiqué que les soutiens en santé mentale sont prioritaires (illustré à gauche).
La collaboration accrue entre les organismes pourrait réduire la fragmentation du système et améliorer l’offre de services
Plusieurs participants ont suggéré qu’il y a peu de collaboration et de partage d’information entre les intervenants et les organismes qui œuvrent dans les secteurs des services sociaux et de la santé mentale. Il y a une opportunité de renforcer les partenariats entre les prestataires de services à l’échelle locale et provinciale, et entre les organismes francophone et anglophone, afin de créer des liens directs, améliorer l’accès et l’intégration des services et réduire la fragmentation du système.
Améliorer la collaboration a également été un thème récurrent exprimé dans le sondage et durant le forum communautaire. Les répondants considèrent que réduire la fragmentation du système par la collaboration est une des plus grandes opportunités existantes pour mieux répondre aux besoins des parlants français en Alberta. La formation de partenariats entre organismes, anglophones et francophones, serait essentielle pour mieux comprendre l’état actuel et combler les lacunes du système.
Les approches adaptées à la culture sont essentielles pour répondre aux besoins d’une population diversifiée
Au courant de cette revue, il a été noté que des approches adaptées à la culture sont essentielles pour répondre aux divers besoins des personnes qui accèdent aux services sociaux et de la santé mentale. Il est important que les populations vulnérables ou marginalisées participent à la conception, à l’élaboration et à la prestation de ces services afin de réduire les obstacles qui peuvent empêcher la participation de ces populations.
Le sondage a mis en évidence la nécessité d’adopter des approches adaptées à la culture au sein des organismes de prestation de services. Les prestataires de services ont identifié la formation sur les compétences culturelles pour leur personnel comme l’une des principales priorités pour le secteur.
Cette observation a également été validée lors du forum communautaire, où les participantes ont discuté de l’importance des approches adaptées à la culture, en mettant l’accent sur des modèles communautaires comme les églises ethnoculturelles, entre autres.
Il y a un manque de ressources et de personnel parlant français dans le secteur des services sociaux et de santé mentale.
Le manque général de personnel parlant français et de ressources en français a été identifié comme un défi important tout au long de cette revue. Il a été souligné qu’il existe peu de possibilités de formation adaptées aux francophones dans le secteur ainsi qu’un manque général de travailleurs spécialisés parlant français.
L’augmentation de la main-d’œuvre parlant français a été identifiée comme une priorité tout au long de cette revue. Améliorer l’accès à des ressources en français qualifiées par la création de programmes de formation postsecondaire en français, des exigences en matière de bilinguisme, et la création d’incitatifs pour appuyer le recrutement dans les régions rurales.
Le graphique de gauche identifie si les prestataires de services ont identifié qu’ils ont du personnel parlant français, des ressources en français ou de la programmation actuelle en français. La majorité des prestataires de services ayant répondu aux sondages n’ont pas de personnel ou de ressources en français, et un nombre très limité de répondants avaient des programmes en français.