L’ACFA est fière de partager les différentes ressources publiques qui existent en français sur le sujet et qui peuvent vous accompagner dans un processus de rapprochement et de réconciliation. Ce répertoire a été créé dans le cadre du travail entourant la Table de rapprochement avec les peuples autochtones, une initiative communautaire visant un rapprochement authentique entre la francophonie albertaine, les Premières Nations et les Métis de l’Alberta. L’ACFA tient à remercier chaleureusement Madame Cindy Gaudet qui a contribué à la création de ce répertoire en nous partageant son registre de ressources.

Répertoire de ressources encourageant le rapprochement avec les peuples autochtones

  • Bâtir de meilleures relations : une boîte à outils pour la réconciliation de la Fédération de l’habitation coopérative du Canada (FHCC) :  Un PDF qui résume les rapports du CVR et les 94 appels à l’action d’une manière accessible et fournit des incitations et des exemples sur la manière dont les organismes peuvent répondre à ces appels.
  • Conversations de réconciliation – Ressources pédagogiques d’ Expériences Canada : Un site Web qui contient des outils pédagogiques (guide de discussion, plans de cours, webinaires) pour enseigner la réconciliation aux jeunes de 14 à 18 ans.
  • Four Directions Teaching de Four Directions Teaching : Un site Web qui offre un programme d’études permettant de découvrir les connaissances et philosophies de diverses Premières Nations au Canada, en offrant des vidéos, des plans de leçon et des activités pédagogiques conçues pour des élèves de 1re à 12e année. Les adultes et les professionnels pourront toujours y trouver ces exercices utiles moyennant de très légères modifications.
  • La Boîte à outils décoloniale : Le parcours éducatif du Bureau de l’engagement communautaire de l’Université Concordia, MIKANA et du RÉSEAU de la communauté autochtone à Montréal : Un site Web qui offre un parcours éducatif sur les réalités historiques et contemporaines des peuples autochtones. L’objectif est de fournir des ressources, nourrir les réflexions et aider les lecteurs.trices à comprendre la complexité de la décolonisation et à intégrer ce changement dans leur vie quotidienne. Ces outils guideront les lecteurs.trices dans un cheminement vers la décolonisation et vers une alliance significative entre les Peuples. Ce parcours peut être effectué individuellement ou en groupe, par exemple en milieu de travail et il comprend des ressources supplémentaires, par exemple, des cartes interactives, des émissions de télévision et des podcasts.
  • L’art autochtone contemporain en salle de classe de La Galerie d’art Ottawa (OAG) : Une page Web destinée au personnel enseignant des niveaux primaires et secondaires, offrant des plans de leçons liés au curriculum et conçus par des artistes autochtones contemporains. L’objectif est de développer chez les élèves des compétences culturelles et un respect pour divers peuples autochtones, tout en les encourageant à développer une pensée critique sur le colonialisme au Canada. Bien que les leçons et les activités ciblent les élèves du primaire et du secondaire, les adultes peuvent tout de même en tirer profit et apprendre quelque chose en s’y engageant. Essayez de réaliser l’une des activités proposées lors d’une réunion d’équipe au sein de votre organisation.
  • Le Cercle d’apprentissage: activités pédagogiques sur les Premières nations au Canada de Harvey McCue et associés pour
    Affaires indiennes et du Nord Canada : Un PDF pour les enseignant.e.s de primaire qui fournit des plans d’unité et des activités conçues pour aider les élèves à en apprendre davantage.
  • ($) Les 4 saisons de la réconciliation de Reconciliation Education : Une offre diverse de cours multimédias (vidéos, conférences, questionnaires) en ligne, tous adaptés aux besoins des différents groupes démographiques d’apprenants, incluant les étudiant.es secondaires et universitaires, les entreprises et les apprenant.es individuel.les.
  • ($) Mieux comprendre les réalités autochtones de l’Institut Ashukan : Une formation professionnelle en ligne de cinq modules incluant, une présentation générale des peuples autochtones, des perspectives autochtones sur l’histoire canadienne, la notion de la réconciliation, comment développer des partenariats durables avec les premiers peuples.
  • ($) Peuples autochtones 101: Nita kikenimicinam (Apprends à nous connaître) de l’Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue.  Une formation continue en partenariat avec un comité consultatif et d’accompagnement : Une formation pour le grand public en ligne de sept heures à compléter dans votre temps libre sur une période de 90 jours. La formation a été conçue dans le but d’éveiller la curiosité des gens afin qu’ils souhaitent poursuivre leur démarche d’éducation, acquérir plus de connaissances, développer des comportements d’ouverture et se mettre en action vers le mieux-vivre ensemble. Le contenu comprend, une présentation des 11 nations autochtones au Québec, des leçons de terminologie, de culture des enjeux contemporains. Des activités d’auto réflexion et d’approfondissement seront également proposées aux participants tout au long de la formation. Enfin, les participants quitteront le programme avec des ressources supplémentaires pour poursuivre leur parcours d’apprentissage.
  • Plan de leçons pour le niveau K-12 en français de Rupertsland Institute : Guide de ressources pour les enseignant.e.s qui inclut des plans de leçons pour les élèves de maternelle au 12e. Les adultes et les professionnels pourront toujours y trouver ces exercices utiles moyennant de très légères modifications.
  • ($) Programme de leadership Mise en œuvre de la réconciliation : inclusion et action du Forum des politiques publiques en partenariat avec Coeuraj : Un programme qui vise les organismes et entreprises. Il est constitué de quatre modules d’une demi-journée (enseignement hybride au cours de 6 à 8 semaines). Ce programme donne aux participants l’occasion de discuter ouvertement avec des leaders autochtones, des communautaires et des pairs pour apprendre des expériences vécues des autres.
  • Project of Heart (Projet du Cœur) : Le Projet du Cœur est un projet de cheminement artistique, intergénérationnel, pratique et collaboratif basé sur l’enquête, qui consiste à chercher la vérité sur l’histoire des peuples autochtones au Canada.
  • « Qu’est-ce que la journée nationale pour la vérité et la réconciliation? » de l’Institut Ashukan : Visionnez gratuitement l’enregistrement du webinaire du 27 septembre 2022: « Qu’est-ce que la journée nationale pour la vérité et la réconciliation? » – Apprendre d’une perspective autochtone.
  • « Femmes & pouvoir – Leadership autochtone au féminin » de l’Institut Ashukan : Visionnez gratuitement l’enregistrement du webinaire du 8 mars 2023 « Femmes & pouvoir – Leadership autochtone au féminin » Apprendre d’une perspective autochtone.
  • Ressources d’apprentissage à propos des Premières Nations, des Inuit et des Métis au Canada du Gouvernement du Canada : Ressource du government fédérale qui vous permettez d’explorer l’histoire, les langues, les cultures et les expériences des peuples autochtones au Canada.
  • Trousse d’outils pour les allié.es aux luttes autochtones du RÉSEAU de la communauté autochtone à Montréal : Un PDF qui définit les termes et guide les non-Autochtones dans leur réflexion critique et les étapes à suivre pour être allié.es aux luttes autochtones.
  • Valoriser l’esprit : Des ressources pédagogiques pour appuyer la réconciliation du Consortium provincial francophone : Un site Web conçu pour les enseignant.es de la maternelle à la 12e année et qui comprend une collection de ressources (vidéos, cours, ateliers et des outils pédagogiques) pour faire prendre conscience et accroître la compréhension des histoires, des visions du monde et des formes de savoir des Premières nations, des Métis et des Inuits.
  • Walking Together – Education for Reconciliation de The Alberta Teachers’ Association : Page Web incluant des ressources  expliquant la terminologie appropriée pour les groupes indigènes de l’Alberta, y compris les Métis, les Inuits et les Premières Nations.

  • Bâtons à message Tshissinuashitakana de Joséphine Bacon : Cet ouvrage de poésie bilingue (français et innu-aimun) est une invitation au dialogue. Bâtons à message fait référence à un ensemble de repères qui permettent aux nomades de s’orienter à l’intérieur des terres et de retrouver leur voie/voix.  L’ouvrage est fondé sur l’entraide, la solidarité et le partage, nécessaire à la survie du peuple innu.
  • Chauffer le dehors de Marie-Andrée Gill : Marie-Andrée Gill est une Innue originaire de la communauté de Mashteuiatsh. Avec sa poésie qui pige sa force à la fois dans la grandeur du Nitassinan et l’intimité des petits gestes de tous les jours, elle propose une écriture qui agit comme une vieille couverture de laine dont on refuse de se séparer : réconfortante, chargée d’amour et de souvenirs, mais aussi rugueuse et trouée par endroits. À lire devant le foyer au chalet, ou confortablement assis dans un banc de neige en pleine forêt, à haute voix pour en découvrir toute la puissance.
  • Croc fendu de Tanya Tagaq : L’artiste musicale Tanya Tagaq, connue principalement pour sa fusion de la musique pop expérimentale et du chant de gorge traditionnel inuit, plonge dans la littérature avec toute sa fougue habituelle. Croc fendu, traduit de l’anglais par Sophie Voillot, est à la fois un roman en prose avec de très courts chapitres et un recueil de poèmes cathartiques, entrecoupés par moments de dessins créés par Jaime Hernandez. Un alphabet inuktitut s’y pointe même, tout comme un poème dans cette langue. Ce livre traduit la quête intimiste d’une jeune femme où l’allégorie et la dureté de la vie au Nunavut se côtoient, se mélangent pour créer un récit où les frontières se brouillent, se métamorphosent au point où l’humain et l’animal ne forment au final qu’un seul concept mythologique puissant.
  • Écrits autochtones: comprendre les enjeux des Premières Nations de Chelsea Vowel (Traduit de l’anglais par Mishka Lavigne) : Rédigés à la suite du rapport final de la Commission de vérité et réconciliation, ces Écrits autochtones se lisent comme on prendrait un café avec un·e ami·e qui nous expliquerait, clairement mais sans simplifier, les concepts et les idées reçues liés aux questions autochtones et, plus précisément, les relations juridiques, politiques et sociales entre les peuples autochtones et le Canada. Avec audace et esprit, Chelsea Vowel explore les expériences autochtones depuis la période postcontact jusqu’à aujourd’hui, à travers différents thèmes : le vocabulaire des relations, la culture et l’identité, l’éclatement des mythes, la violence étatique ainsi que le territoire, l’éducation, les droits et les traités. Par le prisme de sa propre identité Métisse, Chelsea Vowel nous donne, dans un langage fluide, ludique sinon percutant, des outils pour remettre en cause plusieurs perceptions erronées et approfondir nos connaissances : « Je veux que ce livre puisse mener à de plus grandes discussions à la maison, en classe et au sein de groupes communautaires. Parfois, la lecture de ce livre sera chargée d’émotions ; c’est inévitable dans ce genre de conversations essentielles. Lorsque nous nous souvenons que nous parlons à d’autres êtres humains qui ont des familles, qui font face à des défis et qui aspirent à une vie meilleure, il devient plus facile de gérer ces émotions. On ne peut que reconnaître que ces sujets sont difficiles. Parfois, il faudra simplement s’entendre pour ne pas être d’accord. Et, au bout du compte, nous devrons encore nous demander comment vivre ensemble. Cela peut commencer seulement lorsque l’on comprend mieux les enjeux fondamentaux. »
  • En juin : Je lis autochtone! de Les libraires : Dans le cadre du Mois national de l’histoire autochtone, découvrez la littérature autochtone dans toute sa diversité! Je lis autochtone souhaite favoriser les rencontres interculturelles grâce à la littérature et faire rayonner le talent des auteur·trice·s des Premières Nations, Inuit et Métis, publié·e·s en français au Canada. Participez à nos activités dans votre région autour de la littérature autochtone, procurez-vous des titres chez votre libraire préféré ou louez vos livres à la bibliothèque la plus près de chez vous. Faisons tous·tes un effort pour découvrir la littérature autochtone et célébrer les voix de ses auteur·trice·s! En juin : Je lis autochtone! est une initiative originale lancée par la Librairie Hannenorak à Wendake.
  • Décoloniser le Canada d’Arthur Manuel, Grand Chef Ronald M. Derrickson (Traduit de de l’anglais Geneviève Boulanger) : Fruit d’une collaboration unique entre deux grands défenseurs des droits des Premières Nations, Décoloniser le Canada est d’abord le récit de près d’un demi-siècle de militantisme autochtone. Narré au « je », il retrace le parcours personnel et militant d’Arthur Manuel et dresse du même souffle le portrait du renouveau des mouvements de lutte autochtone au pays depuis les années 1970. De la Paix des Braves à la Déclaration des Nations unies sur les droits des peuples autochtones, en passant par le rapatriement de la Constitution et les importants jugements de la Cour suprême, cet ouvrage revisite de grands pans de l’histoire canadienne récente. Pour Manuel, la reconnaissance des droits autochtones est le meilleur gage pour assurer la défense de nos territoires devant l’appétit vorace des intérêts privés qui cherchent à faire main basse sur nos ressources naturelles. Dans l’esprit du mouvement Idle No More, il invite aussi à en finir avec l’apathie et l’inaction qui ont caractérisé les relations entre le gouvernement fédéral et les Autochtones. Ce livre est un vibrant appel à la résistance, mais aussi un message d’ouverture invitant à bâtir des ponts entre les communautés autochtones et allochtones.
  • Femme-rivière de Katherena Vermette : Dans ce recueil traduit de l’anglais par Rose Després, la poète métisse Katherena Vermette remonte les rivières du Manitoba à la découverte d’une identité fermement ancrée dans la nature et les cours d’eau. Cette fusion entre le territoire et l’humain se retrouve dans la plus grande partie du recueil, où l’intime devient un concept organique où même la ponctuation disparaît au rythme des mots qui coulent d’une source de vie à l’autre, telles les rivières qui irriguent les territoires et ses habitants depuis toujours. La maternité et la solidarité entre femmes se côtoient dans les drames et les célébrations, mais surtout dans une fierté de survivre, peu importe les blessures. Le dernier tiers du recueil femme-rivière touche aussi aux enjeux identitaires d’un peuple aux racines autochtones et canadiennes-françaises, et de l’omniprésence de l’héritage de Louis Riel et de ses descendants au Manitoba.
  • Halfbreed de Maria Campbell (Traduction de Charles Bender et Jean Marc Dalpé) : Élevée sur une réserve routière de la Couronne dans le nord de la Saskatchewan, Maria Campbell est une enfant sensible et déterminée qui, malgré la précarité ambiante, s’émerveille devant le quotidien animé de sa communauté. Après le décès de sa mère, elle se marie à un Blanc afin d’offrir une vie meilleure à ses frères et sœurs, mais échoue plutôt dans les bas-fonds de Vancouver, où elle connaît la prostitution, la dépendance et la dépression. Inspirée par sa Cheechum, elle s’engage alors sur la voie de la guérison. Avec Halfbreed , Campbell expose sans fard la pauvreté, la honte et le racisme hérités du colonialisme, et livre un témoignage puissant sur la résilience de son peuple.
  • Histoire(s) et vérité(s): récits autochtones de Thomas King : Les histoires sont des inventions merveilleuses. Et dangereuses.», affirme Thomas King. Dans Histoire(s) et vérité(s). Récits autochtones, l’auteur explore comment les histoires et les contes façonnent nos perceptions. À travers la littérature et l’histoire, la religion et la politique, la culture populaire et la contestation sociale, King propose une réflexion inédite sur notre relation envers les peuples autochtones. L’Indien «réel», affirme l’auteur, ne ressemble guère à la figure du «sauvage», tirée des représentations entretenues par les Blancs nord-américains. Avec un esprit critique bien aiguisé, Thomas King démontre que les histoires sont la clé et, sans doute, le seul espoir pour se comprendre. Il nous oblige à les écouter… pour mieux appréhender les réalités de notre monde.
  • La vie Autochtone au Canada (série) : Les peuples autochtones ont joué un rôle influent dans l’histoire du Canada, et ils maintiennent leur rôle encore aujourd’hui. En observant du passé vers l’avenir, la série La vie autochtone au Canada révèle les défis que doivent surmonter les peuples autochtones, célèbre leur diversité culturelle et souligne leur contribution dans l’établissement du Canada.
  • Le baiser de Nanabush de Drew Hayden Taylor (Traduit de l’anglais par Eva Lavergne) : Le baiser de Nanabush est écrit par Drew Hayden Taylor, Ojibwe et traduit par Eva Lavergne de l’anglais Motorcycles and Sweetgrass, A Novel. Rien ne se produit jamais dans la réserve anishinabe de Lac-aux-Loutres. Enfin, jusqu’à l’arrivée d’un séduisant étranger aux cheveux blonds porté par une rutilante moto Indian Chief 1953. Les intentions du bellâtre sont d’autant plus mystérieuses que celui-ci semble connaître la communauté sous toutes ses coutures. Si la cheffe Maggie tombe instantanément sous son charme, son fils Virgile est beaucoup moins enthousiaste. Aidé par son oncle Wayne, créateur d’une forme d’art martial autochtone, il tentera d’éloigner l’étranger de Lac-aux-Loutres – et de sa mère. Et on dirait que les ratons laveurs veulent en faire autant. Drôle, profonde, lumineuse et remplie d’espoir, l’histoire est servie par l’incontestable talent de conteur et l’humour qui ont fait la renommée de Taylor au Canada anglais. L’édition originale anglaise (Motorcycles & Sweetgrass) a été finaliste au prix du Gouverneur général.
  • Les visages de la terre de Louis-Karl Picard-Sioui : L’écrivain Louis-Karl Picard Sioui offre dans ce recueil une poésie tout en douceur et résolument ancrée dans la spiritualité wendate. On y rencontre un narrateur qui témoigne de la disparition, mais surtout de l’absence de sa grand-mère dans la vie de tous les jours. La poésie traduit le deuil par la proximité avec la nature, mais aussi par les manifestations de la modernité. Ici, le silence d’un téléviseur, la statique d’un poste de radio; là, une présence recherchée dans l’aube, l’évocation de la défunte dans les gestes quotidiens du cycle des saisons. Les mots, parfois en wendat sans être traduits en français, y sont accompagnés de croquis signés par Picard-Sioui illustrant l’humain, la faune et la flore dans une synergie sacrée.
  • PachaMama : cuisine des Premières Nations de Manuel Kak’wa Kurtness : Ce livre est le premier livre de recettes autochtones proposé au public francophone du pays. Il présente onze communautés du Québec et de l’est de l’Ontario. Chaque chapitre comprend un court historique d’une communauté, un aperçu de ses habitudes alimentaires, ainsi que trois recettes qui revisitent ses traditions culinaires.
  • Un passé métis au féminin de Nathalie Kermoal : Les événements qui ont touché le Manitoba entre 1850 et 1900 ont engendré une transformation du rôle des femmes dans la société métisse de souche francophone et ont profondément affecté leur vie quotidienne et l’évolution de la société. L’objet de ce livre n’est pas simplement de mieux comprendre le rôle des femmes dans l’économie métisse, mais de situer le langage gestuel. En scrutant ainsi le détail, nous pouvons valoriser l’expérience directe des individus et des communautés et, plus particulièrement, rehausser la contribution unique des Métisses.

  • Aussi longtemps que les rivières couleront de James Bartleman : L’histoire de Martha, qui, en proie à un cauchemar, est redevenue enfant et se trouve de nouveau au pensionnat de la Baie-James, où elle a vécu pendant une décennie, de 6 à 16 ans. Ce livre fait la lumière sur ce qui s’est passé dans les pensionnats, les conséquences pour les survivant.es et les effets intergénérationnels des abus.
  • Avec nos coeurs orange de Phyllis Webstad : « Chaque enfant compte, toi et moi y compris. Avec nos coeurs orange, nous marchons en harmonie ». En tant que petit enfant, ton petit monde peut être rempli de grands sentiments. Dans ce livre, moi, Phyllis Webstad, fondatrice de la Journée du chandail orange, montre comment partager mon histoire avec le monde m’a aidée à être à l’écoute de mes sentiments. Mon histoire vraie encourage les jeunes enfants à ouvrir leur coeur quand les autres partagent leurs sentiments et à être plus à l’aise de partager leurs propres sentiments aussi. Écouter est une première étape vers la réconciliation. Il n’est jamais trop tôt pour commencer.
  • Celle-qui-va de Virginia Pésémapéo Bordeleau : Livre jeunesse écrit par Virginia Pésémapéo, une peintre, poète et écrivaine métisse et crie.
  • C’est génial! de Robert Cutting : Ce livre explique comment les peuples autochtones ont créé de nombreuses inventions au fil du temps.
  • Comme on se sent bien ici! Zhik gwaa’an, nakhwatthaiitat gwiinzìi de Julie-Ann André et Mindy Willet : L’histoire de Julie-Ann André, Ranger canadienne, une mère, une femme d’affaires, une étudiante qui chasse et qui pratique le piégeage. Dans ce livre, elle nous raconte l’histoire de sa famille et de son territoire, Khaii Luk, l’endroit du poisson d’hiver. Joignez-vous à Julie-Ann et à ses filles à Tsiigehtchic et à Inuvik et apprenez-en plus sur leur chez-soi et les traditions de leur peuple, les Gwich’in.
  • Derrière l’histoire du chandail orange de Phyllis Webstad : Derrière l’histoire du chandail orange est un recueil unique en son genre rassemblant les témoignages de Phyllis Webstad et de ses proches. Les lecteurs auront l’occasion d’y prendre intimement connaissance de la vie avant, pendant et après le pensionnat. Dans ce livre, les survivant.es intergénérationnels partagent avec nous leurs récits de façon authentique, dans leurs propres mots. Phyllis Webstad est une survivante des pensionnats et la fondatrice du mouvement de la Journée du chandail orange. Phyllis a sélectionné ces récits avec soin pour permettre aux Canadiens de s’éduquer et de mieux comprendre les effets dévastateurs du système des pensionnats. Ceux et celles qui liront ce livre seront sensibilisés aux nombreux défis auxquels font face bien des peuples autochtones du Canada. Cette prise de conscience s’accompagnera d’un apprentissage et d’un désapprentissage, d’une compréhension et d’une acceptation, qui mèneront à leur tour au changement. Phyllis espère que tous les Canadiens honoreront les vies et les expériences des Survivants et de leurs familles en découvrant ce qui se trouve Derrière l’histoire du chandail orange.
  • Quand on était seuls de David Alexandre Roberstson / Julie Flett : Un livre pour les enfants qui raconte la délicate histoire des pensionnats à travers la conversation d’une petite fille avec Nokom, sa « kokum », un mot qui signifie « grand-mère » en cri.
  • Quand j’avais huit ans de Christy Jordan-Fenton et Margaret Pokiak-Fenton : Un livre pour les enfants basé sur l’histoire vraie de l’auteur et survivante des pensionnats, Margaret Pokiak-Fenton.
  • Le Chef : Mistahimaskwa de David Alexander Robertson : En chemin vers l’école, Sarah est soulagée de trouver le livre qu’elle avait perdu la veille, juste après avoir croisé la route d’un ours. L’incroyable se produit lorsqu’elle en ouvre les premières pages : l’histoire du chef cri Mistahimaskwa prend vie. Sarah est alors transportée en 1832, dans les plaines de la Saskatchewan, au moment où le jeune garçon appelé à devenir chef apprend le mode de vie de son peuple.
  • L’ambassadrice de la paix : Thanadelthur de David Alexander Robertson : Cet ouvrage met en lumière l’histoire de Thanadelthur, négociatrice de paix, guide, enseigante et interprète. Surnommée l’ambassadrice de la paix, Elle a négocié la paix entre les Chipewyans (Dénésulines) et les Cris au début de la traite des fourrures et a également joué un rôle déterminant dans la création de liens entre les Chipewyans et la Compagnie de la Baie d’Hudson (CBH), et dans l’élargissement de la traite des fourrures dans la région actuelle de Churchill, au Manitoba.
  • La ceinture fléchée/The Arrow Sash/Aienkwire atiatahna de Sylvain Rivard : Livre qui explique l’origine, les significations et les utilisations de la ceinture fléchée – un objet culturel issu des peuples iroquoiens. Ce livre est trilingue, proposant des versions en français, en anglais u’en mohawk, une langue de la famille iroquoienne.
  • Le Cercle de Partage de Theresa « Corky » Larsen-Jonasson : Le Cercle de Partage ou The Sharing Circle est un livre  illustré en français de Theresa « Corky » Larsen-Jonasson, une fière aînée métisse crie ayant des racines dans les Premières Nations de Red Deer et de Maskwacis. Le texte est illustré par Jessika Von Innerebner et édité par Allison Parker. Dans Le Cercle de Partage, deux renards roux ont une dispute qui menace de briser leur communauté. C’est alors qu’un gentil buffle décide d’apporter une tresse de foin d’odeur à une aînée locale et lui demande de l’aider à organiser un cercle de partage pour tous les animaux.
  • Le chandail orange de Phyllis de Phyllis Webstad : Quand Phyllis était une petite fille, elle avait hâte d’aller au pensionnat pour la première fois. Sa grand-mère lui a acheté un chandail orange éclatant qu’elle aimait et elle l’a porté pour aller à l’école la première journée. Quand elle est arrivée à l’école, on lui a enlevé son chandail et on ne lui a jamais redonné. Ceci est l’histoire vraie de Phyllis Webstad et l’histoire de la Journée du chandail orange, qui pour tous les Canadiens est une journée pour réfléchir au traitement réservé aux peuples autochtones et au message « Chaque enfant compte ».
  • La chemise à rubans/The Ribbon Shirt de Sylvain Rivard : Un livre qui explique la signification des différentes chemises à rubans, dont les motifs et les couleurs varient d’une nation à l’autre. Ce livre est trilingue, proposant des versions en français, en anglais ainsi qu’en cri syllabique, une langue de la famille algonquienne.
  • La couverture/The Blanket/Maksa de Sylvain Rivard : Un livre qui explique l’origine et la signification des nombreux motifs qu’arbore la couverture, comme le tartan des Écossais ou les bandes multicolores de la couverture de la Compagnie de la Baie d’Hudson, sans oublier de faire allusion à un épisode plus noir de notre histoire : les couvertures contaminées par des maladies distribuées aux Premières Nations. Ce livre est trilingue, proposant des versions en français, en anglais ainsi qu’en abénakis, une langue de la famille algonquienne.
  • L’histoire du chandail orange de Phyllis Webstad : Le conteur décrit sa première journée au pensionnat St. Joseph’s Mission à Williams Lake, en Colombie-Britannique, dans les années 1970.
  • La mitaine/The Mitten/Mitcikawin de Sylvain Rivard : Un livre qui explore plusieurs nations pour nous faire découvrir différents types de mitaines. Ce livre est trilingue, proposant des versions en français, en anglais ainsi qu’en anicinapemowin.
  • Le parka/The Parka/ᐊᑎᒋ de Sylvain Rivard : Un livre qui explique l’histoire de la parka et sa relation avec le peuple inuit. Ce livre est trilingue, proposant des versions en français, en anglais ainsi qu’en inuktitut, la langue du peuple inuit.
  • Le mocassin / The Moccasin / Ma’g’sn de Sylvain Rivard : Un livre qui explique l’histoire et la signification des mocassins et leur lien avec les traditions des Premières Nations. Ce livre est trilingue, proposant des versions en français, en anglais ainsi qu’en mi’gmaq, une langue de la famille algonquienne.
  • Nish: le Nord et le Sud d’Isabelle Picard : Nish – Le Nord et le Sud raconte le quotidien de jeunes Autochtones qui vivent à Matimekush, communauté innue voisine de Schefferville. Par ce récit, le lecteur prend conscience de l’importance et de l’influence qu’a sur nos vies le territoire sur lequel nous sommes nés et dans lequel nous habitons. En innu-aimun, Nish veut dire deux. Tout au long du roman, on constate les dualités entre le territoire et la ville, entre les Autochtones et les non-Autochtones. Ce roman permet d’entrer doucement dans un univers pour mieux le comprendre et le respecter.

  • 8e Feu : Les Autochtones et le Canada, le sentier de l’avenir de Jean Pelletier et Mark Starowicz diffusé sur CBC : 8e feu est une série provocatrice et dynamique au cœur du monde autochtone. Pendant quatre épisodes, nous rencontrons une mosaïque de gens fascinants et complexes de diverses communautés à travers le pays, incluant des chefs de file, d’artistes, de militants et de penseurs émergents. La série montre pourquoi il est urgent de rétablir la relation que le Canada entretient depuis 500 ans avec les peuples autochtones, enlisés dans le colonialisme, les conflits et le déni.
  • Abinodjic (L’amendement) de Kevin Papatie publié sur le site Web de Centre national pour la vérité et réconciliation : Un court métrage pour les enfants du primaire sur la perte de la langue algonquine.
  • Cheval Indien de Stephen Campanelli : À la fin des années 50, en Ontario, le jeune Saul Indian Horse est arraché à sa famille et forcé de rejoindre un pensionnat catholique. Dans cet environnement oppressif, Saul se voit refuser la liberté de parler sa langue ou d’embrasser son héritage autochtone. L’enfant trouve son salut dans le sport préféré des Canadiens, le hockey. Il développera d’ailleurs des aptitudes uniques et rares pour ce sport de glace. Son talent lui permettra de quitter la misère pour intégrer une ligue autochtone du Nord de l’Ontario et éventuellement, une épique professionnelle. Mais, les fantômes de son passé ne sont jamais bien loin…
  • Cinéma Autochtone de l’Office national du film du Canada (ONF) : Une collection en ligne de films en français réalisée par des cinéastes autochtones.
  • Collection d’œuvres et courts métrages de Wapikoni mobile : Wapikoni mobile est une organisation à but non lucratif qui vise à soutenir et promouvoir l’expression artistique et les talents des créateurs et créatrices autochtones. L’organisation se rend dans diverses communautés autochtones pour fournir des outils, du matériel et des mentors, afin que les différents créateurs autochtones puissent créer et distribuer des courts métrages et des enregistrements musicaux. De plus, en partageant les œuvres créées sur son site Web, elle vise également à sensibiliser le public à la diversité des expériences autochtones.
  • Des histoires ancrées en nous de Janine Windolph : Une mère emmène ses deux jeunes fils citadins à la pêche avec leur kokum (grand-mère). Cette simple excursion est une forme de résistance puissante qui recrée le lien qui les unit à la terre natale et les uns aux autres.
  • Entrevue avec Jamie Koebel à la Galerie d’art Ottawa : Un bref entretien avec Jamie Koebel, artiste, éducatrice, danseuse et commissaire métisse, née à Lac La Biche (Alberta) et vivant aujourd’hui à Ottawa (Ontario). Dans cet entretien, Jamie Koebel parle de son identité métisse et de la façon dont les connaissances traditionnelles métisses inspirent ses œuvres et projets actuels.
  • Journée du chandail orange de l’Office National du Film du Canada : Une sélection de 7 films qui comporte des récits sur les pensionnats et les élèves qui y ont survécu, ainsi que sur les conséquences qu’ont encore ces établissements sur les familles autochtones.
  • Le peuple invisible (nation algonquine) de Richard Desjardins et Robert Monderie : Ce long métrage documentaire raconte l’histoire de la nation algonquine du Canada et dénonce ses conditions de vie actuelle. Les Algonquins vivaient jadis en symbiose avec le vaste territoire qu’ils occupaient. Cet équilibre fut rompu avec l’arrivée des Européens au 16e siècle. Peu à peu, leur mode de vie ancestral a été réduit en miettes, sans compter le pillage de leurs ressources naturelles. Ils ne sont d’ailleurs plus que 9000 personnes réparties dans une dizaine de communautés, certaines plongées dans une grande misère alors que les droits humains de ce peuple autochtone sont souvent bafoués.
  • Balado – Les Voix du terrain 24 – Notre route, nos larmes : la santé des femmes autochtones et des personnes bi-spirituelles et l’extraction des ressource de Centre de collaboration nationale :  Les Voix du terrain, une série de balados produite par le Centre de collaboration nationale de la santé autochtone (CCNSA). Le CCNSA met l’accent sur la recherche innovante et les initiatives communautaires visant à promouvoir la santé et le bien-être des Premières Nations, des Inuits et des Métis au Canada.
  • Maq et l’esprit de la forêt de Phyllis Grant publié sur le site Web de l’Office national du film du Canada: Un court métrage qui raconte l’histoire d’un jeune Micmac qui se fait apprendre les secrets de la vie par de discrets mentors. En traversant la forêt pour aller chez son grand-père et lui montrer un morceau de pierre qu’un Ancien lui a montré à sculpter, il croise un curieux voyageur nommé Mi’gmwesu. Celui-ci lui fait découvrir sa culture à travers les chansons, les contes et les plantes médicinales…
  • Retour à Holy Angels de Jay Cardinal Villeneuve : S’inspirant des souvenirs de Lena Wandering Spirit, une survivante du système des pensionnats, Jay Cardinal Villeneuve retrace de façon percutante l’histoire coloniale du Canada au moyen d’images impressionnistes et du langage fragmentaire d’une enfant. Retour à Holy Angels témoigne de la résilience d’un peuple qui a su trouver des moyens de guérir et de revenir aux sources.
  • Presenting Our Presence (Présenter notre Présence) (YouTube, Spofity, SoundCloud) du Bureau de la programmation et de la recherche autochtones de l’Université de l’Alberta : POP est un podcast mensuel (disponible sur Youtube, Spotify et Soundcloud) qui amplifie les voix et la visibilité des détenteurs de connaissances autochtones, des apprenants et des acteurs du changement qui animent la communauté de le L’Université de l’Alberta. POP vise également à accueillir la communauté au sens large, offrant une perspective de première main de ces peuples et de leurs expériences.
  • RéconciliACTION de Janelle Delorme et Yanick La Roche : Dans la série de podcasts : RéconciliACTION, la métisse de la rivière Rouge Janelle Delorme discute avec Yanick LaRoche des défis que pose la revitalisation des cultures autochtones.
  • Understanding Indigenous Identity de BearPaw Media and Education : Aujourd’hui, l’identité autochtone reste malheureusement inextricablement liée à la législation gouvernementale passée et aux stéréotypes persistants des peuples autochtones dans les médias et dans l’histoire du Canada.

Vous avez des questions? 

Pour toutes questions concernant le Répertoire encourageant le rapprochement avec les peuples autochtones, veuillez communiquer avec Colin Champagne.

Colin Champagne

Gestionnaire – développement communautaire

c.champagne@acfa.ab.ca

780-466-1680 poste 222