En 2004, le Président de l’Assemblée législative et grand ami de la francophonie, l’honorable Ken Kowalski, a lancé un défi à la communauté francophone : ériger un monument en hommage à tous les francophones pour le rôle qu’ils ont joué et qu’ils continuent de jouer dans le développement de l’Alberta. Enthousiastée par le projet, l’ACFA a fait appel à l’artiste Herman Poulin de Saint-Paul pour concevoir et réaliser l’œuvre.
Le monument qui représente le mariage entre la fleur de lys et l’églantine symbolise la fierté des francophones de la province d’être Albertains. L’union des deux fleurs à la forme d’une flamme symbolise la flamme qui est toujours présente dans le cœur des Franco-Albertains.
L’union des deux fleurs au sommet du drapeau franco-albertain prend racine dans le sol, comme les premiers arrivants francophones l’ont fait il y a plus de deux cent ans. Le drapeau s’ouvre comme un livre, un autre symbole cher aux francophones de l’Alberta, car la lecture a joué un grand rôle dans le développement de la communauté francophone.
Enfin, les formes et les lignes donnent une certaine forme de vie à l’œuvre, comme quoi la francophonie albertaine se porte bien, qu’elle est vivante ! L’artiste Herman Poulin et son épouse Brigitte ont parcouru toute la province et ont recueilli 1 166 empreintes dans 12 régions différentes. Apposées dans la glaise, ces empreintes font partie intégrante du monument.
Le nom du monument, « L’empreinte francophone », a été proposé par Josée St-Laurent, une élève de l’école Héritage de Falher. Elle a remporté le concours qui s’adressait aux élèves de toutes les écoles francophones de la province. Ce nom a été retenu en raison de la présence des nombreuses empreintes sur le monument, mais aussi en raison de la volonté de l’ACFA que ce monument devienne l’empreinte des francophones en Alberta.
Le monument «L’empreinte francophone» a été dévoilé le 28 juin 2007 sur le terrain de l’Assemblée législative albertaine en présence de plusieurs dignitaires, dont l’honorable Ken Kowalski, l’honorable Hector Goudreau, ministre du Tourisme, des Parcs, des Loisirs et de la Culture, monsieur Denis Ducharme, député de Bonnyville – Cold Lake, Jean Johnson, président de l’ACFA et l’artiste Herman Poulin.
Depuis, les Albertains et les visiteurs peuvent y admirer le monument, été comme hiver. L’artiste encourage tous les Francophones à toucher le monument et à y laisser, eux-aussi, leur empreinte!