Né à Sainte-Rose-du-Lac au Manitoba, Marc Arnal est d’abord enseignant de formation. Il chemine rapidement vers une carrière en administration publique, consacrant plusieurs années au Secrétariat d’État. Arrivé en Alberta en 1984 comme directeur régional pour l’Alberta et les Territoires‐du‐Nord‐Ouest, il complète ensuite ses études doctorales en Educational Policy Studies à l’Université de l’Alberta en 1999. Suivent 10 années à l’Alberta Teachers’ Association comme cadre professionnel. De 2003 à 2013, il est Doyen du Campus Saint‐Jean de l’Université de l’Alberta. Toute sa vie, il aura été engagé comme bénévole dans différentes organisations où il canalise ses intérêts pour la citoyenneté, l’administration, le leadership, la santé, l’immigration et les relations intergroupes.
Albert travaille comme avocat dans les domaines de droit du travail, droit de l’emploi et droits de la personne. Il s’intéresse également aux droits linguistiques. Albert détient un baccalauréat en droit (J.D.) de l’Université d’Ottawa (2012) et un baccalauréat en Éducation (B.Ed) de l’Université de l’Alberta – Campus Saint-Jean (2008). Pendant ses études juridiques, il a été le président du Regroupement étudiant de common law en français (RÉCLEF), dont le mandat incluait la promotion de l’usage et le statut officiel et juridique du français. Il a également été coauteur d’un rapport concernant le soutien financier accordé par le ministère de Patrimoine canadien à l’enseignement dans la langue de la minorité. Albert a témoigné devant le Comité sénatorial permanent sur les langues officielles sur ce sujet. Avant de devenir président après le départ de Jean Johnson, Me Albert Nolette siégeait au conseil d’administration de l’ACFA à titre de vice-président depuis 2013.
Dolorèse Nolette est originaire de Jean-Côté, en Alberta. Mère de quatre filles, ses implications bénévoles ont été très nombreuses. Elle a, entre autres, été membre du conseil d’administration de Francophonie jeunesse de l’Alberta (FJA), présidente de la Fédération des parents francophones de l’Alberta (FPFA) et de plusieurs autres comités. Professionnellement, Dolorèse s’est consacrée au monde de l’éducation française. Elle a été enseignante, directrice adjointe, conseillère en orientation, conseillère pédagogique, directrice générale du Conseil scolaire du Nord-Ouest et directrice du Réseau provincial d’adaptation scolaire de l’Alberta. En plus, elle a occupé le poste de directrice des affaires académiques et de la gouvernance au Campus Saint-Jean puis celui de doyenne adjointe responsable du Centre collégial de l’Alberta. Elle a siégé au conseil d’administration de l’ACFA parce qu’elle voulait participer à la construction de la francophonie albertaine d’aujourd’hui. Elle a été élue pour la première fois en octobre 2014.
Jean Johnson est natif de McLennan, a grandi à Donnelly et par la suite sur une ferme près de Guy, dans la région de Rivière-la-Paix. Ses parents sont des pionniers de la région. Père de trois filles et deux garçons, il est passionné de la francophonie albertaine. Monsieur Johnson a travaillé dans le domaine de l’éducation des adultes et en formation à distance tant en français qu’en anglais. Son rôle de leader communautaire l’a amené, entre autres, à occuper les fonctions de conseiller municipal, de président d’association provinciale en éducation des adultes et de membre fondateur d’une association de formation à distance en Alberta. Il tire sa révérence après cinq années à la présidence de l’ACFA.
L’implication d’Ernest Chauvet au sein de la communauté francophone a permis le développement de plusieurs projets, dont l’installation d’enseignes bilingues à Legal, à Morinville et au centre-ville de Saint-Albert et l’intégration du français dans le journal mensuel de Legal. Ayant occupé les fonctions de président et d’agent de développement de l’ACFA régionale de Centralta pendant quatre ans, Ernest Chauvet a été élu à la présidence de l’ACFA à deux reprises. Pendant son mandat, la collectivité artistique franco-albertaine cherchait à se positionner politiquement et quelques artistes se sont tournés vers lui pour obtenir des conseils. Mais il est allé beaucoup plus loin! Quittant Legal très tôt le matin pour se rendre à Edmonton puis aller à son travail à Radway, une heure de route, Ernest Chauvet a assisté aux différentes réunions qui ont mené à la fondation du Regroupement artistique francophone de l’Alberta (RAFA). C’était une époque remplie d’incertitudes et le climat politique de la francophonie albertaine était tendu, mais cela ne l’a pas arrêté. Il a, sans aucun doute, contribué de façon importante à la mise en chantier du RAFA et a participé à l’écriture d’un chapitre important du cheminement artistique de la francophonie albertaine Il est, entre autres, l’instigateur de l’Ordre des Sages qui rend hommage annuellement aux ainés qui ont assuré la vitalité de notre communauté.
Native d’Edmonton, Suzanne Dalziel fonde, parmi plusieurs autres entreprises, la première agence de voyages bilingue en Alberta. Passionnée du chant choral et de l’éducation musicale pour les enfants, elle est membre fondateur de l’Alliance Chorale Alberta. En tant que présidente de l’ACFA, Suzanne Dalziel est impliquée dans l’avancement du dossier de la petite enfance et est responsable de la création de deux nouveaux secteurs à l’ACFA, soit « patrimoine et histoire » et « ressources humaines ». Elle a également initié la création de la Fondation pour le leadership en l’honneur du très honorable Pierre Elliot Trudeau. Durant son mandat, elle crée aussi le Secrétariat de l’entente Canada-communauté, participe au lancement du projet Dialogue, forme le comité consultatif politico-juridique et organise le 75e anniversaire de l’organisme. Finalement, elle siège au comité organisateur des Championnats mondiaux d’athlétisme qui ont lieu à Edmonton en 2001.
Source : Liliane Maisonneuve, gestionnaire du secteur Patrimoine et histoire
C’est sous le mandat de Louisette Villeneuve que le gouvernement albertain crée, à la demande de l’ACFA, le Secrétariat francophone de l’Alberta. Le drapeau franco-albertain flotte pour la première fois à l’Assemblée législative et le président de la Chambre accueille solennellement les représentants francophones de l’Alberta à l’occasion de la Semaine de la francophonie. Puis, l’ACFA signe une entente en matière de développement des ressources humaines avec trois ministères provinciaux et quatre ministères fédéraux. C’est la négociation d’une deuxième entente Canada-communauté. L’Alberta prend alors le leadership d’un groupe de provinces pour négocier de façon concertée. Cette approche réussit et toutes les communautés francophones hors Québec bénéficient d’une augmentation de leurs ententes. Louisette Villeneuve a été la première représentante des francophones de l’Alberta au sein d’une délégation canadienne participant au Sommet des pays francophones qui, en 1999, a eu lieu à Moncton, au Nouveau-Brunswick.
Source : Programme-souvenir 75e anniversaire, Célébrons notre fierté! Rond Point 19-20 octobre 2001
Sous la présidence de John Moreau, l’ACFA s’implique dans le processus pré-référendaire au Québec. La Campagne De Tout pour Taire un monde de l’ACFA concernant les compressions budgétaires est reprise au niveau national. Radio-Canada recule et décide de ne pas supprimer les bulletins télé provinciaux.
Le Comité Santé publie son répertoire des professionnels de la santé et des services sociaux. Le réseau FrancAlta devient la vitrine des francophones de l’Alberta sur Internet. L’ACFA facilite la création du Centre de développement musical.
Source : Programme-souvenir 75e anniversaire, Célébrons notre fierté! Rond Point 19-20 octobre 2001
C’est Paul Denis qui signe la première entente en compagnie de ses prédécesseurs Georges Arès, France Levasseur-Ouimet et Denis Tardif. Le processus de concertation, mis en place depuis quelques années, donne naissance au premier comité de l’entente Canada-communauté. L’ACFA crée un comité de développement économique, puis un sous-comité de tourisme. En 1997, le comité de développement économique deviendra La Chambre économique de l’Alberta. L’ACFA procède aussi à la création de la Fondation Franco-Albertaine. Les intervenants culturels se rencontrent sur une base annuelle pour créer une plus grande concertation. Il y a création d’un réseau de diffuseurs et d’un annuaire des artistes. Les vagues successives de compressions budgétaires affectent CHFA et CBXFT. L’ACFA entreprend une défense vigoureuse de la Société Radio-Canada.
Source : Programme-souvenir 75e anniversaire, Célébrons notre fierté! Rond Point 19-20 octobre 2001
L’ACFA devient un leader dans le dossier constitutionnel en établissant un partenariat avec le Conseil national des autochtones dirigé par le Chef Ron George, premier récipiendaire du Prix Ami de la francophonie albertaine. C’est l’époque de l’Accord de Charlottetown qui contenait une clause sur l’épanouissement et le développement des communautés francophones et acadienne. Cette période marque aussi le passage de la loi 8 qui octroie la gestion scolaire aux francophones.
Denis Tardif termine la négociation de la première entente Canada-communauté franco-albertaine. Parmi les projets négociés en vertu d’une entente séparée, notons: la construction de La Cité francophone à Edmonton et celle de l’aménagement d’un centre scolaire communautaire à Fort McMurray.
Source : Programme-souvenir 75e anniversaire, Célébrons notre fierté! Rond Point 19-20 octobre 2001
Sous la présidence de France Levasseur-Ouimet, l’ACFA entreprend la négociation de la première entente Canada-communauté. La Cour suprême du Canada rend son jugement dans la cause Mahé et c’est France Levasseur-Ouimet et Claudette Roy qui négocieront la gestion scolaire pour les francophones au sein duFrench Language Working Group présidé par Me Louis A. Desrochers.
L’ACFA permet à l’Alberta de se doter de la première politique sur les relations interculturelles avec son document « Pour mieux vivre ensemble ». C’est le début d’un rapprochement avec les autochtones. On appuie la création de l’Association multiculturelle francophone de l’Alberta (AMFA). Le dossier constitutionnel prend de l’ampleur. C’est aussi la première Fête Franco-albertaine au Lac Miquelon, le premier gala albertain de la chanson, les premiers prix d’excellence de l’ACFA. On met aussi en place les premiers mécanismes de la concertion.
Source : Programme-souvenir 75e anniversaire, Célébrons notre fierté! Rond Point 19-20 octobre 2001
Le mandat de Georges Arès est très fertile en événements importants. La cause Mahé, puis l’Affaire Piquette font les manchettes. On demande alors au député néo-démocrate Léo Piquette de s’excuser pour avoir posé une question en français à l’assemblée législative. C’est le tollé. Plus de 400 francophones protestent devant le palais législatif albertain. Léo Piquette sera réintégré sans avoir à s’excuser.
C’est aussi l’époque de la cause Mercure. Le gouvernement albertain adopte en 1988 la loi 60 pour abolir les droits historiques des francophones de l’Alberta. L’ACFA prépare un plan global de développement et s’engage dans la négociation de la première Entente Canada-communauté.
Source : Programme-souvenir 75e anniversaire, Célébrons notre fierté! Rond Point 19-20 octobre 2001
En mars 1985, Myriam Laberge devient la première femme dans l’histoire de l’ACFA à occuper le poste de présidence générale. Elle s’est fixé comme objectif « le rêve d’une communauté francophone vivante », ce qui veut dire pour elle une « communauté qui excelle dans les domaines économique, politique et social. C’est là une définition très positive pour les francophones qui ont retrouvé leur légitimité avec le droit d’exister et de bien réussir en Alberta. »
Source 1 : Les 60 ans de l’ACFA 1926-1986 Livret souvenir
Source 2 : D’année en année de France Levasseur-Ouimet
Le domaine de l’éducation resta un dossier prioritaire. De nombreuses négociations furent entreprises avec le gouvernement provincial. Les pourparlers furent couronnés de succès puisqu’ils allaient aboutir en septembre 1984 à l’ouverture de l’école francophone Maurice-Lavallée à Edmonton.
L’Association mena aussi des démarches pour l’avancement du dossier sur l’éducation permanente, domaine que la Faculté Saint-Jean assuma peu après. Ce projet d’éducation aux adultes revêtait une importance capitale car il était lié au développement communautaire.
Il est décédé en novembre 2007.
Source : Les 60 ans de l’ACFA 1926-1986 Livret souvenir
M. Gaston Renaud est élu président de l’ACFA provinciale le 6 mars 1982.
Sous son mandat, la Commission culturelle continua à encourager l’épanouissement et la promotion du développement culturel des francophones de l’Alberta. De plus, sa présidence a permis de mettre à l’essai une nouvelle structure basée sur la consultation. Il a fallu alors incorporer les aspects de cette structure aux Statuts et règlements de l’Association.
Il est décédé le 23 juin 2010.
Source : Les 60 ans de l’ACFA 1926-1986 Livret souvenir
Il s’est préoccupé de la réforme constitutionnelle. Avec la Fédération des francophones hors Québec, il a en effet réclamé incessamment la reconnaissance du droit à l’éducation en français pour les minorités.
Il a également entamé des pourparlers avec la Faculté Saint-Jean pour établir les bases d’une extension de la présence de la Faculté dans nos régionales.
Il est décédé le 15 juillet 2011.
Source : Les 60 ans de l’ACFA 1926-1986 Livret souvenir
Il s’attacha à deux grands dossiers primordiaux au sein de l’ACFA :
« Ensemble nous avons travaillé avec sincérité et dévouement pour une cause qui nous tient à cœur. Nous n’avons pu réaliser tout ce que nous avions rêvé d’accomplir. Nous n’avons peut-être pas toujours pris les meilleures décisions, mais toujours nous avons agi de bonne foi », concluait-il dans son rapport de 1978.
Il est décédé en mars 1988.
Source : Les 60 ans de l’ACFA 1926-1986 Livret souvenir
Il est connu, dans l’histoire des francophones de l’Alberta, pour son implication dans deux points chauds :
Lors du congrès du cinquantième anniversaire de l’ACFA en 1976, il annonça la modification de la loi scolaire permettant l’enseignement en français à 80%.
Source : Les 60 ans de l’ACFA 1926-1986 Livret souvenir
Études au Collège St-Jean.
Il fut particulièrement innovateur dans deux domaines :
Source :Les 60 ans de l’ACFA 1926-1986 Livret souvenir
Études au Collège Saint-Jean.
En mars 1971, le comité de candidatures de l’ACFA annonce que deux candidats se présentent à la présidence de l’Association : le Dr Joseph Moreau et Jules Van Brabant. C’est Jules Van Brabant qui l’emporte.
Il fut actif au niveau des communications. Il mena des pourparlers avec la Société Radio-Canada désirant acheter le poste CHFA et il négocia avec les Oblats pour la vente du journal Le Franco-Albertain à l’ACFA.
D’autre part, il s’impliqua dans des discussions avec la Société franco-canadienne de Calgary afin que celle-ci puisse devenir la représentante de l’ACFA à Calgary.
Mentionnons aussi qu’en 1972 et avec l’encouragement de l’ACFA, la caisse Francalta ouvrait à Edmonton sous sa présidence.En juin 1984, Jules Van Brabant reçoit un doctorat honorifique de la University of Alberta pour ses efforts et ses exploits.
Il est décédé en juin 2002.
Source 1 : Les 60 ans de l’ACFA 1926-1986 Livret souvenir
Source 2 : Le Franco 13 juin 1984
Source 3 : France Levasseur-Ouimet 1967
Études au Collège des Jésuites. En 1964, il est nommé vice-doyen de la Faculté des Arts et est également professeur de français au Département des langues romanes à l’Université de l’Alberta.
En avril 1968, c’est par un vote unanime que les membres de l’ACFA présents à l’assemblée générale de l’Association ont élu le Docteur Roger Motut à la présidence de celle-ci comme successeur de M. Gérard Diamond.
En février 1978, le Dr Roger Motut est élu président pour un deuxième mandat.
Ses présidences répétées ont apporté plusieurs victoires aux francophones de l’Alberta et ses champs d’action rentrent dans de multiples domaines.
Il est décédé le 6 février 2013.
Source 1 : Les 60 ans de l’ACFA 1926-1986 Livret souvenir
Source 2 : Le Franco-albertain avril 1969
Source 3 : France Levasseur-Ouimet
Ancien élève du Collège Saint-Jean et du Collège des Jésuites.
En juin 1967, M. Gérard Diamond devient président de l’ACFA pour remplacer le Dr Joseph P. Moreau. Il se trouve à un point tournant dans le financement de l’Association, ce qui l’amena à avoir de nombreuses discussions avec le Secrétariat d’État. Ces pourparlers allaient aboutir à un nouveau système de financement pour l’ACFA.
D’autre part, Gérard Diamond continua le travail de son prédécesseur dans le domaine des communications. Il accomplit en effet de nombreuses démarches, en collaboration avec André Miville-Déchène, afin d’obtenir la télévision française en Alberta.
Ajoutons que sous sa présidence en 1968, la loi scolaire de l’Alberta fut amendée, ce qui favorisa l’enseignement du français et ce qui permettait l’usage de cette langue dans les matières autres que le français et pour des périodes allant jusqu’à 50% des heures de classe.
Source : Les 60 ans de l’ACFA 1926-1986 Livret souvenir
Il continua les démarches faites pour l’amendement à l’acte scolaire de l’Alberta. Il entreprit, avec la collaboration de Louis Desrochers, des négociations afin d’obtenir la télévision française en Alberta.
En outre, il mit sur pied le Comité d’orientation sociale et économique dont le but était de trouver des solutions aux problèmes soulevés par l’urbanisation.
Source :Les 60 ans de l’ACFA 1926-1986 Livret souvenir
Études au Collège des Jésuites et à l’Université de l’Alberta. Ministre des Affaires municipales puis procureur général de l’Alberta. Membre du Bureau des Gouverneurs de l’Université de l’Alberta. Longtemps un rôle actif dans le parti du Crédit social.
Quelques hauts faits de sa présidence :
Il est décédé le 7 février 1996.
Source : Les 60 ans de l’ACFA 1926-1986 Livret souvenir
Études au Collège des Jésuites et au Collège Saint-Jean, Edmonton. Membre du Bureau des Gouverneurs de l’université de l’Alberta et Chancelier de l’Université de l’Alberta en 1970
Tout comme son prédécesseur, ses actions sont multiples et touchèrent plusieurs points essentiels dans l’histoire de l’ACFA. Dans le secteur de l’éducation, il fit de très nombreuses démarches pour faire reconnaître les cours du Collège d’Éducation de l’Université Laval à Saint-Jean par le gouvernement albertain et l’Université de l’Alberta. Cet enseignement resta toujours, à ses yeux « un outil fort important pour l’enrichissement de la cause française dans tout l’Ouest. »
Me Louis Desrochers a, en outre, apporté des modifications à la structure de l’Association en rendant le changement de présidents obligatoire après deux mandats et en augmentant le nombre des membres par un mouvement de laïcisation.
Il est décédé le 28 septembre 2015.
Source : Les 60 ans de l’ACFA 1926-1986 Livret souvenir
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Études au Collège des Jésuites et à l’Université de l’Alberta.
Ses champs d’action sont très nombreux et ont marqué l’histoire des francophones de l’Alberta. En voici quelques uns :
En 1963, Me André Miville-Déchène est nommé juge au banc de la Reine pour le nord de l’Alberta. Il est décédé le 21 mai 1992.
Source : Les 60 ans de l’ACFA 1926-1986 Livret souvenir
En 1927, Joseph-Oreux Pilon est élu Commissaire des écoles séparées comme représentant pour la communauté francophone et il est réélu en 1934.
En 1935, les francophones fondent l’Association des commissaires d’écoles de langue française de l’Alberta (l’ACBA) et M. Pilon est élu le premier président. Il est réélu en 1939 et en 1944.
En 1938, M. J.-O. Pilon est élu président de la Commission scolaire des écoles séparées d’Edmonton.
Lors du 15e congrès général de l’ACFA tenu en avril 1952, M. Pilon, vétéran des questions scolaires de l’Alberta, est élu président général de l’Association.
Ses champs d’action restent traditionnels. Il défendit auprès du gouvernement provincial les droits des parents catholiques et francophones. Il est aussi responsable de divers amendements à la constitution de l’Association.
Source 1 : Les 60 ans de l’ACFA 1926-1986 Livret souvenir
Source 2 : D’année en année, France Levasseur-Ouimet
Il continua l’œuvre du Dr Beauchemin dans le domaine des communications. Ses démarches en faveur de la radio aboutirent à l’ouverture du poste CHFA en 1949. En ce qui concerne l’éducation, il développa les visites dans les écoles et il favorisa l’ouverture d’un service de librairie à Edmonton.
Source : Les 60 ans de l’ACFA 1926-1986 Livret souvenir
Médecin et hommes d’affaires établi à Calgary. Études à Paris et à Chicago.
Il réussit à relever l’Association après une sérieuse crise et à lui donner de nouvelles directions. Voici quelques uns des ses champs d’action :
Il est décédé en 1976.
Source : Les 60 ans de l’ACFA 1926-1986 Livret souvenir
Comme ses prédécesseurs, il se pencha sur la question de l’éducation. Grâce à ses démarches avec le ministère de l’Éducation, les francophones obtinrent un inspecteur de français dans les écoles.
Il fit lui aussi, face à un moment de crise financière, lié à la Dépression. En juin 1934, le congrès de l’ACFA ne réunit que 15 paroisses, le taux de participation le plus bas jamais atteint auparavant.
Il est décédé le 5 mars 1956.
Source : Les 60 ans de l’ACFA 1926-1986 Livret souvenir
Premier à occuper la présidence pendant plus d’un an, il essaya de donner de la stabilité à l’Association et il présida à la fondation et au développement du journal la Survivance. Sous son mandat, l’ACFA eut de nombreux problèmes financiers liés à la crise économique et elle connut des moments critiques auxquels le Dr Petitcler dut chercher des solutions.
C’est aussi sous le mandat du Dr Petitclerc que l’ACFA prit en charge les concours de français dans les écoles et s’opposa ouvertement au bill Baker, projet de loi scolaire qui aurait diminué l’influence des parents francophones dans les conseils scolaires. Le projet fut défait à l’assemblée législative en 1929.
Source : Les 60 ans de l’ACFA 1926-1986 Livret souvenir
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En 1909, Adéodat Boileau quitte son poste d’administrateur du Courrier de l’Ouest. Arrivé en Alberta en 1905 avec son père François-Xavier Boileau, la famille habite d’abord Duvernay puis, en octobre, s’installe à Edmonton où le père collabore avec le sénateur Roy et avec P.-E. Lessard à la fondation du journal. François-Xavier en est le rédacteur. Adéodat Boileau devient un des rares champions du Parti conservateur parmi la population francophone.
En septembre 1914, le comité du salut canadien-français dont le but est d’aider les chômeurs de la communauté à trouver du travail est organisé sous la présidence d’Adéodat Boileau.
Le 23 juillet 1927, Adéodat Boileau est élu président de l’ACFA. À ce congrès, on demande la nomination d’un agronome canadien-français.
Source : Les 60 ans de l’ACFA 1926-1986 Livret souvenir
La première réunion du comité provisoire de l’ACFA a eu lieu à St-Joachim le 19 janvier 1926 et lors de cette réunion, le docteur Amyot est élu unanimement comme premier président de l’ACFA.
Il est décédé en 1972 à l’âge de 90 ans.
Source 1: Les 60 ans de l’ACFA 1926-1986 Livret souvenir
Source 2 : D’année en année – France Levasseur-Ouimet